Renseignements

  • Dernière connexion: il y a 13 minutes
  • Genre: Homme
  • Lieu: France
  • Contribution Points: 0 LV0
  • Rôles:
  • Date d'inscription: août 15, 2020
Kotodamasou japanese drama review
En cours 3/10
Kotodamasou
1 personnes ont trouvé cette critique utile
by Kenseiden
oct. 29, 2021
3 épisodes vus sur 10
En cours
Globalement 8.0
Histoire 7.5
Jeu d'acteur/Casting 9.0
Musique 7.5
Degrés de Re-visionnage 7.5

C'est à son tour, maintenant

Avec son casting de rêve, la nouvelle production horrifique d'Abama x Asahi TV promet monts et merveilles sur le papier. Mais nous avons appris à nous méfier des productions trop gourmandes en ex-Idoles et autres Models. Pourvu que ce rêve ne se transforme pas à nouveau en cauchemar...

Un rêve qui se réalise au début du premier épisode, pour la jolie et sympathique ex-Nozikaya 46, Nishino Nanase. Finie la vie de Youtubeuse solitaire (comprendre otak, donc) et vive la vie avec une bande de copines aux caractères très différents (pour les otaks, ... donc). Une Mansion à 8 appartements tous occupés par une jeune femme célibataire est le cadre idéal pour un scénario plutôt convenu. Le pitch de départ tenant sur une dent d'un timbre de poste, ne laisse aucun doute sur le genre Horreur/Thriller. Mais on sait depuis Anata no Ban Desu que ce huis-clos peut provoquer, chez le spectateur, une addiction envers une série qui ne payait pourtant pas de mine au départ. Mais une interrogation survient à la lecture de la phrase précédente. Nishino Nanase parviendra-t-elle une nouvelle fois à nous maintenir en haleine comme elle l'a justement si bien fait dans Anata no Ban. La comparaison risque d'être douloureuse, voir horrible.

Si le genre de cette nouvelle série est clairement orienté horreur, cela ne peut pas suffire à faire oublier ce chef-d'œuvre du polar/mystère surtout que dès le premier épisode une locataire décède et on se doute bien que c'est le point de départ d'une série de morts plus horribles les unes des autres. Heureusement les futurs victimes font partie de la crème des jeunes actrices de série (parfois Z) du moment. La géniale Uchida Rio qui sait mettre ça personnalité folle au service d'un scénario toujours déjanté et complexe (Raise de wa Chanto Shimasu, Mukai no Bazuru Kazoku, ...) et les 6 autres locataires que je ne citerai pas une à une et pourtant, ce n'est pas l'envie qui me manque tant elles auraient pu tenir un premier rôle chacune.

Si on se doute de leur fin tragique et certainement violente selon l'épisode à venir, reste le mystère qui entoure cette immeuble. Vieux cimetière indien ou ancien lieu de culte Celte ? Que s'est-il passé dans ce bâtiment ou le mensonge est interdit, sous peine de voir sa fin arrivée. Ce ne sont pas les exorcismes minables du pseudo prêtre shintoïste, excellemment joué par Nagayama Kento qui parviendra à faire baisser la tension. La religion est clairement critiquée ici, par son côté mercantile. Mais ce partenaire maladroit de notre enquêtrice Nanase chan vous donnera un sourire salvateur au milieu d'un océan de sueur froide.

Car la peur est bien là, présente à chaque épisode. Une horreur parfois subtile, mais avec des codes éculés pour ceux qui suivent le cinéma asiatique depuis longtemps. Mais même un vieux briscard comme moi se fait avoir et les reflets dans le miroir, les mains sales ou les cheveux longs recouvrant le visage, par exemples, font toujours leurs effets. Et comme souvent on est content qu'un épisode ne dure que 20 min. Vous faire croire que j'ai vu tous les épisodes à l'heure qu'il est serait le 3e mensonge de cette chronique, alors je vais m'arrêter là dans mes commentaires, même si vous êtes certainement déçu (si si,...). Mais je tiens encore un peu à la vie. Si ce n'est que pour découvrir le fin mot de cette histoire pas si commune au final ... Aaaargh, uso da yo !!!
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