La maison du bonheur ?
Vous voulez faire une pause dans le monde merveilleux des dramas à l'eau de rose qui respirent la joie de vivre, l'amour du métier, les love story et les happy end en cascades ? Tada rikon shite nai dake sera une bouffée d'idées noires et effacera dès les premières minutes tout ce rose et ses sourires de façade que vous avez dans la tête à force de binch watching. Ce roman ultra noir, ultra glauque et pourtant tellement réaliste vous glacera le sang et vous fascinera par les questionnements qui vous viendront naturellement. "Et moi, que ferai-je à leur place ? "
À la place donc, de ses excellents acteurs que sont Nakamura Yuri et Kitayama Hiromitsu perdus dans une spirale infernale de meurtres, rongés par la culpabilité, la peur et le mensonge. Si la mise en scène, faite de long plans fixes accompagnée d'une musique minimaliste, mais efficace à la John Carpenter, peut rebuter, elle rentre résonance avec le jeu parfait de ce couple qui se déchire dans les premiers temps, pour ensuite retrouver une complicité (c'est le cas de le dire) dans leur(s) act(s) abject(s). J'utilise le pluriel, car vous n'êtes pas au bout de vos surprises au fil des épisodes et de votre écœurement. Clairement, ou sombrement plutôt, il faut avoir le cœur bien accroché pour suivre ses épisodes qui ne font pourtant que 30 min. Format classique pour le drama glaçant du samedi soir, mais à la limite du supportable. On sent presque l'odeur fétide qui se dégage de cette maison de l'horreur. La sueur coule de notre front, en voyant celle des acteurs qui ne semble pas du tout dû au maquillage, très léger justement et renforçant le réalisme, s'il en fallait encore.
Ses amants maudits qui nous permettent de comprendre un peu mieux la psychologie de couple comme les Fournirets, sans évidement justifier leurs acts, sont accompagnés par des seconds rôles pas dénués d'intéret. Les yakuzas sont over-joués, mais finalement on les imagine bien comme ça. Désolé, je n'en pas personnellement.
Ohara Yuno et, dans une moindre mesure, Hagiwara Minori ont été choisis par le casting, pour leur talent, évidemment, mais cela reste quand même un peu gênant de les voir en bar-maid. Je préfère tellement Yuno-chan dans Yuri-Camp. Quand je vous disais qu'on avait trop de dramas tout rose dans la tête.
Destiné uniquement aux adultes avertis, et maintenant vous l'êtes (averti, ..., pas adulte, ça vous ne le serez jamais, vu que vous regardez des dramas asiatiques), ce drama mérite de ne pas s'arrêter aux thèmes classiques abordés dans la première moitié des épisodes. Adultère, rejet du (beau)père, impossibilité d'avoir un enfant à 40 ans ou vengeance. Un regain d'intérêt arrive vers le 5e, car franchement, je me demandais comment ils allaient tenir sur 12 épisodes avec cette idée de base somme toute très classique pour un roman de gare. Obligez d'aller jusqu'au bout de la série afin de savoir s'il est possible de trouver une issue à ce naufrage programmé, vous ne décrocherez plus, croyez-moi.
Vous ne décrocherez plus également de cette Opening envoutant, aux tonalités peut être classiques pour de l'horreur japonaise, anime ou drama d'ailleurs, mais parfaitement produit par ce vieux groupe de Johnny's qu'est maintenant Kis-My-Ft2. La boucle est bouclée, la spirale est fermée, la mise en abyme est atteinte puisque le leader n'est rien d'autre que Kitayama Hiromitsu himself. Comme s'il voulait prendre toute la responsabilité de l'horreur de la série.
À la place donc, de ses excellents acteurs que sont Nakamura Yuri et Kitayama Hiromitsu perdus dans une spirale infernale de meurtres, rongés par la culpabilité, la peur et le mensonge. Si la mise en scène, faite de long plans fixes accompagnée d'une musique minimaliste, mais efficace à la John Carpenter, peut rebuter, elle rentre résonance avec le jeu parfait de ce couple qui se déchire dans les premiers temps, pour ensuite retrouver une complicité (c'est le cas de le dire) dans leur(s) act(s) abject(s). J'utilise le pluriel, car vous n'êtes pas au bout de vos surprises au fil des épisodes et de votre écœurement. Clairement, ou sombrement plutôt, il faut avoir le cœur bien accroché pour suivre ses épisodes qui ne font pourtant que 30 min. Format classique pour le drama glaçant du samedi soir, mais à la limite du supportable. On sent presque l'odeur fétide qui se dégage de cette maison de l'horreur. La sueur coule de notre front, en voyant celle des acteurs qui ne semble pas du tout dû au maquillage, très léger justement et renforçant le réalisme, s'il en fallait encore.
Ses amants maudits qui nous permettent de comprendre un peu mieux la psychologie de couple comme les Fournirets, sans évidement justifier leurs acts, sont accompagnés par des seconds rôles pas dénués d'intéret. Les yakuzas sont over-joués, mais finalement on les imagine bien comme ça. Désolé, je n'en pas personnellement.
Ohara Yuno et, dans une moindre mesure, Hagiwara Minori ont été choisis par le casting, pour leur talent, évidemment, mais cela reste quand même un peu gênant de les voir en bar-maid. Je préfère tellement Yuno-chan dans Yuri-Camp. Quand je vous disais qu'on avait trop de dramas tout rose dans la tête.
Destiné uniquement aux adultes avertis, et maintenant vous l'êtes (averti, ..., pas adulte, ça vous ne le serez jamais, vu que vous regardez des dramas asiatiques), ce drama mérite de ne pas s'arrêter aux thèmes classiques abordés dans la première moitié des épisodes. Adultère, rejet du (beau)père, impossibilité d'avoir un enfant à 40 ans ou vengeance. Un regain d'intérêt arrive vers le 5e, car franchement, je me demandais comment ils allaient tenir sur 12 épisodes avec cette idée de base somme toute très classique pour un roman de gare. Obligez d'aller jusqu'au bout de la série afin de savoir s'il est possible de trouver une issue à ce naufrage programmé, vous ne décrocherez plus, croyez-moi.
Vous ne décrocherez plus également de cette Opening envoutant, aux tonalités peut être classiques pour de l'horreur japonaise, anime ou drama d'ailleurs, mais parfaitement produit par ce vieux groupe de Johnny's qu'est maintenant Kis-My-Ft2. La boucle est bouclée, la spirale est fermée, la mise en abyme est atteinte puisque le leader n'est rien d'autre que Kitayama Hiromitsu himself. Comme s'il voulait prendre toute la responsabilité de l'horreur de la série.
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