Le monde des zombies est vraiment petit
Les zombies ont envahi tous les supports depuis un bon nombre d'années déjà et on ne peut pas dire que l'on a été en manque d'infections ses derniers mois non plus, dans le monde réel. C'est donc avec un peu de réticence que j'ai commencé à regarder ce drama. D'autant plus que mon dernier Zombie Outbreak était le drama Zambi. Et lui, il m'a vraiment traumatisé pour quelques années, mais malheureusement pas pour les bonnes raisons (l'absence d'une vraie histoire, bon sang, quel gâchis !!!). On commencera à regarder "Kimi to Sekai ga Owaru hi ni: Season 1" un peu pour la même raison que Zambi, c’est-à-dire le casting, et on espèrera cette fois-ci que ce ne sera pas juste pour la chanson titre qu'on l'appréciera.
On peut dire que ça commence plutôt mal. Car il faudra rapidement faire le deuil de l'originalité des situations que vous espériez rencontrer dans ce énième hommage aux films de Romero. Une ville coupée du monde. Des survivants regroupés dans une école, un gymnase, etc..., infectés les uns après les autres et mourant à la chaine, après s'être attaché. Un héros badasse qui ... tir à l'arc, oui, mais du kyûdô SVP !, pour la coolitude, c'est mieux. Tout est du vu et revu. Mais une fois tous vos espoirs d'être surpris enterrés, Vous apprécierez alors peut être de suivre l'histoire.
Le casting est évidemment la grande force de la série. Quel bonheur de retrouver Takeuchi Ryoma toujours aussi expressif et Otani Ryohei en flic un peu trop paternel ou encore Takito Kenichi en en savant fou, qui ne vous fera pas rire, pour une fois (quoi que, c'est quoi ses cheveux ?). Des rôles sur mesure donc. Kasamatsu Sho sous exploité dans les dramas se révèle en prétendant éconduit à la recherche de sa revanche sur le gagnant du cœur de la belle Nakajou Ayami qui trouve, elle aussi, enfin un rôle titre fort. Rongé par la jalousie, on se mettrait presque à sa place tant il nous fait de la peine.
Car au-delà du thème de la survie qui devient assez vite secondaire, on est plongé dans un triangle amoureux, né au lycée, dont aucun des protagonistes n'en est encore sortie, bien des années après. Le thème très lourdingue et américain des zombies est largement rattrapé par le traitement subtil des sentiments à la japonaise. L'amitié est mise à rude épreuve et le sens du sacrifice envers le groupe prend une autre dimension sur l'ile du soleil levant. Les scènes touchantes sont fortes en émotions, mais ne cachent pas pour autant un manque de moyen de la production. Des litres d'hémoglobine comme de maquillage ont été versés et les figurants sont remarquablement dirigés pour donner du réalisme, si on peut dire, dans ce genre de série.
Si le premier épisode peut complètement rebuter les zombies sceptiques comme moi, très vite je me suis pris au piège de l'histoire, qui semble relier tous les protagonistes, au-delà de ce triangle amoureux. Grâce au nombreux et bien menés flashbacks qui manquaient tant à Alice in Borderland, par exemple. On respire en voyant d'autres lieux et on commence à mener une enquête sur le passé du héros, transformant cette histoire d'horreur, en thriller qui me réjouie bien plus, tout en restant une très grande histoire d'amour. D'amitié aussi, et je ne parle pas que de l'amitié Japo-Coréenne étrangement mise en avant dans cette série.
En conclusion pour Monsieur, beaucoup d'hémoglobine, de jolies jeunes filles à secourir, des armes à feux, de la bagarre, de la mécanique, ... pour Madame, des beaux gosses bourrés à la testostérone, se battant pour le cœur de la belle, le dernier tube de Masaki Suda en ending (ouf il ne joue pas dedans, Takeuchi Ryoma n'aurait eu aucune chance face à lui)
et pour moi une histoire pas si banale, et même bien écrite et mise en scène qui donne la part belle au mystère et au suspense.
Une bonne série familiale, donc. Non je déconne évidement, c'est plutôt une série idéale pour la Saint-Valentin.
On peut dire que ça commence plutôt mal. Car il faudra rapidement faire le deuil de l'originalité des situations que vous espériez rencontrer dans ce énième hommage aux films de Romero. Une ville coupée du monde. Des survivants regroupés dans une école, un gymnase, etc..., infectés les uns après les autres et mourant à la chaine, après s'être attaché. Un héros badasse qui ... tir à l'arc, oui, mais du kyûdô SVP !, pour la coolitude, c'est mieux. Tout est du vu et revu. Mais une fois tous vos espoirs d'être surpris enterrés, Vous apprécierez alors peut être de suivre l'histoire.
Le casting est évidemment la grande force de la série. Quel bonheur de retrouver Takeuchi Ryoma toujours aussi expressif et Otani Ryohei en flic un peu trop paternel ou encore Takito Kenichi en en savant fou, qui ne vous fera pas rire, pour une fois (quoi que, c'est quoi ses cheveux ?). Des rôles sur mesure donc. Kasamatsu Sho sous exploité dans les dramas se révèle en prétendant éconduit à la recherche de sa revanche sur le gagnant du cœur de la belle Nakajou Ayami qui trouve, elle aussi, enfin un rôle titre fort. Rongé par la jalousie, on se mettrait presque à sa place tant il nous fait de la peine.
Car au-delà du thème de la survie qui devient assez vite secondaire, on est plongé dans un triangle amoureux, né au lycée, dont aucun des protagonistes n'en est encore sortie, bien des années après. Le thème très lourdingue et américain des zombies est largement rattrapé par le traitement subtil des sentiments à la japonaise. L'amitié est mise à rude épreuve et le sens du sacrifice envers le groupe prend une autre dimension sur l'ile du soleil levant. Les scènes touchantes sont fortes en émotions, mais ne cachent pas pour autant un manque de moyen de la production. Des litres d'hémoglobine comme de maquillage ont été versés et les figurants sont remarquablement dirigés pour donner du réalisme, si on peut dire, dans ce genre de série.
Si le premier épisode peut complètement rebuter les zombies sceptiques comme moi, très vite je me suis pris au piège de l'histoire, qui semble relier tous les protagonistes, au-delà de ce triangle amoureux. Grâce au nombreux et bien menés flashbacks qui manquaient tant à Alice in Borderland, par exemple. On respire en voyant d'autres lieux et on commence à mener une enquête sur le passé du héros, transformant cette histoire d'horreur, en thriller qui me réjouie bien plus, tout en restant une très grande histoire d'amour. D'amitié aussi, et je ne parle pas que de l'amitié Japo-Coréenne étrangement mise en avant dans cette série.
En conclusion pour Monsieur, beaucoup d'hémoglobine, de jolies jeunes filles à secourir, des armes à feux, de la bagarre, de la mécanique, ... pour Madame, des beaux gosses bourrés à la testostérone, se battant pour le cœur de la belle, le dernier tube de Masaki Suda en ending (ouf il ne joue pas dedans, Takeuchi Ryoma n'aurait eu aucune chance face à lui)
et pour moi une histoire pas si banale, et même bien écrite et mise en scène qui donne la part belle au mystère et au suspense.
Une bonne série familiale, donc. Non je déconne évidement, c'est plutôt une série idéale pour la Saint-Valentin.
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