Radiation House (2019)

Un petit sourire, pour la photo

Nous avons ici (les "vrais" savent), une Review de Radiation House, 3 ans après sa sortie sur le petit écran. Vous vous en doutez une nouvelle saison arrive bientôt et le souvenir des bons moments passés à mater cette série, à l'époque, m'oblige à m'y replonger pour profiter à fond de la nouvelle. Et je peux dire que je ne regrette en rien le re-visionnage complet d'une des meilleures série médicale ... ou pas, d'ailleurs que j'ai pu voir. Chaque moment me rappelle pourquoi je l'ai tant aimé il y a maintenant fort longtemps et me l'a fait encore aimer aujourd'hui.

La réalisation est impeccable. Les décors sont réalistes et certainement réelles. On est plongé dans un hôpital (d'où le temps d'attente pour la saison 2, certainement, COVID oblige). L'action se passe en grande partie dans le secteur Radiologie, avec des longs travellings dans les couloirs, salle des machines et bureaux des radiologues. Souvent en un seul plan séquence, on passe d'une pièce à l'autre, avec un enchaînement d'acteurs et d'actions à l'écran sans la moindre coupure. Heureusement qu'il y a de la pub toutes les 10 min au Japon, pour souffler. Aucun temps mort dans les scènes et on se retrouve plongé au cœur de l'action avec cette impression de faire partie de l'équipe. Mais d'être totalement inutile, à courir toujours après nos collègues et avoir un temps de décalage.

Un peu comme Hirose Alice (qui d'autre, pour jouer la newbie ?) qui débarque fraichement sortie d'une formation de technicien dans ce service de radiologie, qui, présenté ainsi à tout d'un métier ennuyeux où l'on va enchainer patients, installations devant les machines, prises de photos, et cela, jusqu'à la fin de sa vie, en obéissant sagement aux ordres des médecins radiologues. Bonjour le Powa-hara, donc. Mais le cœur de l'histoire ne se focalise pas sur Alice-chan qui n'est qu'une extension de notre regard (et quel regard), mais bien sur le duo Honda Tsubasa et Kubota Masataka, vieux amis d'enfance dont un seul des 2 s'en souvient. Une histoire donc d'amnésie et d'amour de jeunesse, au cœur d'un service médical dont vous connaitrez tous les rouages et les luttes de pouvoirs. Comme d'habitude vous aurez une folle envie de devenir technicien en radiologie, tant vous voudrez de faire partie de cette équipe composée de bien plus de personnages déjà cités et surtout ressemblant fortement à une classe de lycéen déjantée. On trouve le beau gosse au pouvoir de persuasion tellement flippant, la beauté froide cassante, mais pas que, le maladroit poltron et héros qui s'ignore, des chefs de services ignobles, incompétents et carriéristes et une présidente bienveillante, mais manipulatrice et fofolle. Ce Drama, adapté évidement d'un manga, vous fera furieusement penser à GTO, transposé en Radiologie et c'est peut-être pour cela que je l'aime tellement.

Mais c'est aussi et surtout pour Kubota Masataka. Il joue ici un de ses meilleurs rôles, en Technicien/Médecin complètement lunaire, mais d'une compétence folle dans tous les domaines, sauf en amour évidement. Amoureux transi et maladroit invétéré, il est d'une drôlesse exacerbée et vaut à lui seul le visionnage, re-visonnage et re-re-visionage de la série. Bien sûr, des histoires parallèles avec une pléthore d'acteurs, en guest, viendront étayer la série. On aura beaucoup de plaisir à tous les revoir. Comme il se doit chaque personnage récurant aura sa petite histoire, mais on a ici une réalisation et un scénario qui permet d'avoir toujours de la place pour tout le monde dans chaque épisode. Contrairement au récent Night Doctor, par exemple.

On appréciera les trouvailles d'angles de caméra ou les utilisations des écrans, toujours à bon escient. Et heureusement, car ils sont omniprésents, comme toute cette technologie, mais avec justement avec les relations humaines tellement mises en avant dans cet environnement trop froid et technologique. Tout vous réchauffera le cœur, y compris cette musique si parfaite et si ... médical. Et comment ne pas sourir de bonheur en entendant Man with a Mission en Ending ? Et mieux que ça en ayant le groupe au cœur du scénario d'un épisode. Pour la saison 2, je ne peux dire qu'une chose "Fly Again" (les vrais savent !).

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What makes this drama different from other episodic type of drama is that every episode has its own unique theme, and not just an episode dedicated for fleshing out other supporting characters. My favorite is the episode about "mask" that every person put mask because of different circumstances, which it won't hurt if we remove a bit of that mask to have a better understanding of each other. Also in my years of watching Japanese dramas this might be the first time that a medical drama is about radiographers, people whom most of us, taken for granted, those who work behind the scenes taking your x-ray. I would never think much of those people if not for this drama. With all that said, this drama is a breath of fresh air among the very long list of job oriented Jdramas.

The story is also intriguing. It's about a radiographer who has a medical license. He could become a radiologist if he wants, but he has his reasons, which I would not discuss because that is in a more spoiler territory. I have no knowledge when it comes to medical terms, so I'll take whatever this drama has said as facts, which is why I didn't have problems in terms of it being logical. Every episode is basically Iori insisting to have 1 more scan then doctors will disagree because of pride but in the end Iori will get what he wants and will discover underlying disease that didn't get caught during the first scan. The drama will teach you that it's not about the position, and just like what Iori said "As long as it is within my capability, I won't give up".

Romance is like your typical Jdrama, so if you're looking for a kdrama-esque romance you would be disappointed. It is Radiation House after all, and not Steamy House or Radiation "Doctor's love affair" House. Even with minimal romance, the main characters have great chemistry. Igarashi Iori played by Kubota Masataka, the smartest fool ever, a genius who has a knack for knowing the truth by reading MRI images, which ironically a person who can't convey his own feelings. And Amakasu An, played by Honda Tsubasa, a tsudere type of character, whom I still don't' know if she still can't recall him, or just being cold until the end. Honda has that reputation of a ham actress, but in my opinion she did well here, aside from some dramatic scenes where she could have done more. Kubota's portrayal on the other hand is spot on, from gestures to expression, he nailed it. Both of them had brief moments on screen, but it's always fun seeing their interaction together. Iori's hilarious reaction towards An is the highlight in every episode. Aside from the cast there's also fun side characters, which have their own charms, but sadly they became a bit irrelevant in later episodes. The music is just okay but forgettable. The camera work though is dynamic, which makes such scenes engaging.

The way the drama ended hints there will be a special or a season 2, but it is directed really well that you won't have problem if it won't have, they conveyed its theme really well in my opinion.

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