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- Titre original: 변혁의 사랑
- Aussi connu sous le nom de: Byeonhyeogui Sarang , Byun Hyuk's Love , Love of Transformation , Revolutionary Love , Revolution
- Réalisateur: Song Hyun Wook, Lee Jong Jae
- Scénariste: Joo Hyun
- Genres: Affaires, Comédie, Romance, Drame
Où regarder Revolutionary Love
Distribution et équipes
- Choi Shi Won Rôle principal
- Kang So Ra Rôle principal
- Gong Myung Rôle principal
- Lee Jae Yoon Rôle Secondaire
- Jung Chan Bi Rôle Secondaire
- Kim Ye WonHa Yeon Hee [Baek Jun's best friend]Rôle Secondaire
Critiques
Cette critique peut contenir des spoilers
Comment apprendre le travail à un bon à rien d'héritier...
Il était une fois un chaebol qui avait deux fils (et accessoirement, très accessoirement, une fille..) L’aîné, sérieux, (accessoirement grand, beau et très costaud, ce qui ne fait pas de mal même si ça ne change rien à l’histoire) le second, enfant gâté, bon à rien, suscitant scandale sur scandale (accessoirement grand, costaud et beau aussi, mais là ça sert à quelque chose)Il y a aussi un chauffeur, esclave volontaire du chaebol, et son fils, qui, en échange d’une promesse de carrière, est essentiellement chargé de passer nettoyer derrière le plus jeune (accessoirement ils se connaissent depuis l’enfance, et ça c’est très utile à l’histoire ! )
Parallèlement il y a une jeune héroïne qui se refuse absolument, malgré de très bonnes études, à faire autre chose que de petits boulots, quitte à en faire 5 par jour (accessoirement, elle est jolie, très intelligente, a un grand cœur et son franc parler, très utile aussi à l’histoire) et bien sûr, comme toutes ces héroïnes-là, elle vit dans un studio sur un toit avec une vue époustouflante sur Séoul…
Le fils pénible va rencontrer la jeune et belle héroïne, et il va en tomber raide dingue (accessoirement, on ne s’y attendait vraiment pas !!!) Et du coup il va apprendre à réfléchir, se trouver un cœur, ouvrir les yeux sur le monde des inférieurs et découvrir que les couennes de porc grillées sont excellentes… Et il va décider de transformer l’entreprise…
Ce que j’en ai pensé
La trame est absolument sans surprise, mais par contre le traitement de l’histoire, sur un un ton burlesque et très drôle, m’a beaucoup plu !! Je me suis dit « super ! une histoire usée traitée de façon originale ça va changer ! » Je vous passe toutes les situations de quiproquos et de malentendus qui rendent la première moitié du drama très amusante, et m’a donné vraiment envie de voir la suite, sauf… sauf qu’à la moitié, au moment où le fils indigne décide de devenir le Réformateur du Système Capitaliste Coréen, ça retombe dans le déroulement classique des luttes de pouvoir au sein d’une entreprise entre deux frères ennemis… Ce qui sauve la fin du drama, c’est qu’on tombe encore de temps en temps sur des scènes très drôles et que le personnage central, malgré son virage vers la vertu, continue à susciter des moments où on rigole bien.
Ce qui sauve aussi le drama, ce sont les dialogues bien écrits, les personnages assez caricaturaux mais juste ce qu’il faut : la fille qui ne veut pas faire carrière, la mère du riche héritier touchante de gentillesse et de naïveté, et bien sûr le fils indigne qui découvre la vraie vie !
De plus il y a une très jolie bromance entre le fils indigne et le fils du chauffeur, classique (le chien de garde déteste cordialement le fils de riche à qui il est attaché malgré lui, puis, ils finiront amis pour la vie ! C’est sans surprise, mais bien agréable quand même ! ) et je ne résiste pas à la bromance !
Celui qui fait marcher la machine, c’est Choi Si Won, que je découvre ici, et qui a un évident talent de clown, un enthousiasme qui fait passer le côté caricatural du personnage, une sincérité et une certaine naïveté qui entraîne le spectateur un peu malgré lui. Je ne le connaissais pas, j’ai découvert qu’il appartenait à un boys band célèbre, et qu’en général ils ont une image de héros romantiques à préserver, et je trouve assez bien qu’il n’hésite pas à casser son image pour incarner un garçon que son absence de réelle éducation a rendu assez stupide ! En parlant d’éducation, je supporte de moins en moins la façon dont les Coréens admettent la violence brutale comme banale, ordinaire et les raclées que le Chaebol flanque à son fils sans que personne ne s’en offusque me gênent beaucoup ! Fermons la parenthèse et revenons aux acteurs !
Kang So Ra et Gung Myung donnent parfaitement la réplique à Choi Si Won, et forment un trio solide sur lequel se greffent quelques seconds rôles hauts en couleur et très convaincants comme les dramas en ont le secret ! La femme du Chaebol suppliant la mère de l’héroïne de l’autoriser à continuer de voir sa fille est assez drôle !
Au total, première partie enlevée, drôle, burlesque, très bonne, seconde partie plus banale mais finalement c’est un drama distrayant jusqu’au bout, sans surprise, mais par moment ça fait du bien de juste s’amuser sans chercher plus loin !
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unterwegsimkoreanischenD
31 personnes ont trouvé cette critique utile
Cette critique peut contenir des spoilers
Not your usual RomCom, yet a love triangle on top of a socially critical labour dispute mission
The protagonist's name "Byeon Hyeok" means "revolution". The wordy title "Revolutionary Love" already hints that this is about a Romance. But this title also contains the second plot line: the love that leads him to revolution - to resistance and struggle for the rights of irregular workers in the company of a powerful Jaebeol. One way or another, Byeon Hyeok is at the center of events - as the eldest son of Jaebeol of the Gangsu Group, who is in love and choses the barricades (and new ways) within the corporate culture of his father's business group.Basically, the topic of such a labor dispute is rather socially critical and highly explosive, because there is practically no legal representation for the irregular part-time workers in South Korea. The number of non-regular employees is four times higher than among the other OECD member states. Employment relationship is not well protected. There is no union representation. Irregular employees usually only receive about half the wages of a permanent employee. The time limit is barely a year. Since the Asian crisis, this form of employment has proven to be cost-saving and convenient for small and large companies, so that it has been retained on a large scale to this day. "Revolutionary Love" cleverly focuses on this aspect of the South Korean working world as this critical topic is sort of camouflaged with a lot of slapstick and speed on the humorous note ... and of course there is the romance...
The role of Byeon Hyeok is a showpiece for Choi Si-won, who, with his wide array of physical, wordless visual grimaces and gestures, softens the actually frustrating labour dimension by Korean standards to a level that makes it accessible to the masses on public cable TV (and 'permissible' for the powerful). At the same time, Choi Si-won has the necessary sincerity to also show his sensitive side and create space for the closeness of a romantic relationship. In contrast to the comedic character of Byeon Hyeok is his 'friend' Kwon Jae-hoon, whose leitmotif ´seriousness´ can hardly be surpassed. In between, the head of the "revolution" whirls: the street smart Baek Joon.
"Revolutionary Love" is a KDrama that is often underestimated by Western viewers in its ambitious socio-critical and labour policy claims. It knows how to touch with the protagonists' love triangle despite the labour dispute mission. Yet, be aware, it is not your usual RomCom.
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