Renseignements

  • Dernière connexion: Il y a 2 jours
  • Genre: Homme
  • Lieu: France
  • Contribution Points: 0 LV0
  • Rôles:
  • Date d'inscription: août 15, 2020
Apollo no Uta japanese drama review
Complété
Apollo no Uta
0 personnes ont trouvé cette critique utile
by Kenseiden
Il y a 4 jours
7 épisodes vus sur 7
Complété
Globalement 8.5
Histoire 8.5
Jeu d'acteur/Casting 9.0
Musique 8.5
Degrés de Re-visionnage 8.5

Un thème pas si éternel

Apollo no Uta ne peut pas être inconnu des amoureux de manga, à moins que vous ayez 12 ans. On parle quand même d’une histoire écrite il y a 55 ans par le maître Osamu Tezuka. Et pourtant, elle m’était totalement inconnue (aurais-je perdu cet amour ...). Peut-être parce que traduite seulement en 2012 en français et ne comptant que trois volumes à l’origine, je suis complètement passé à côté à l'époque - en 2012, pas en 1970.
Eh ben, figurez-vous que je ne l'ai toujours pas lu, ce manga, treize ans après. Je me suis donc dit que j’allais rattraper cette honteuse erreur en me replongeant dans l’ambiance peace & love du début des années 70. Grave erreur : j’avais oublié qu’on était en 2025.

Malheur Power
Fini les couronnes de fleurs et les balades à poil sur la plage. Il semblerait que cette adaptation ne retienne que la dystopie et le monde totalitaire imaginé par le maître au béret. Le thème de l’amour impossible reste certes central, mais la construction et l’ambiance sont si glaçantes qu’on a du mal à imaginer un happy end.

Pourtant, tout paraissait bien démarrer. Une amourette à sens unique entre Takaishi Akari, qui rêve de pousser la chansonnette, et Sato Shori, écœuré par la gent féminine, après une enfance marquée par l’abandon d’une mère qu’il considère comme dépravée.
Akari-chan le prend alors sous son aile, tel un ange gardien, jusqu’à lui révéler son amour éperdu. Et c’est là que tout part en vrille. Il fallait s’y attendre, vu l’ambiance crade et réaliste du premier épisode avec sa fin on ne peut plus tragique. Mais rien ne laissait vraiment présager la suite à ce moment-là — si ce n’est, justement, le fait que ce soit une histoire du papa d’Astroboy et des Trois Adolf.
Intrigues politiques sous le joug d’une dictature, technologie, fantasy flirtant avec la mythologie... Les amateurs seront en terrain conquis, tout en permettant à ceux venus chercher une histoire d’amour poignante de découvrir l’univers du maître — un univers qui colle toujours autant à l'air du temps.

Une éternité bien vite terminée
Bien sûr, on navigue en plein cauchemar Quelque part entre La Planète des Singes et Bienvenue à Gattaca. La compréhension n’est pas forcément facile, tout comme peut l’être l’interprétation d’un rêve. Nos deux protagonistes incarnent chacun à leur manière l’amour impossible, et cela vous tiendra en haleine jusqu’au bout de ces 7 épisodes.
On regrettera simplement une durée de vie trop courte, alors que le manga permettait bien plus. Des mondes à explorer. L’insistance sur l’aspect dystopique gâche un peu un concept qui, avec les trois premiers épisodes, semblait parti pour m’enflammer pendant un long moment.
Dommage : cela aurait fait un très bon film de 2h30, certainement apprécié par une partie du public... tandis que l’autre l’aurait complètement ignoré.
En tout cas, dans ce monde.
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