
Note sévère pour drama (très) amer !
Love in Contract est une comédie romantique qui peine avec sa comédie et rate le coche de sa romance. L'intrigue n'est pas particulièrement jolie à suivre, malgré quelques pistes qui auraient pu être intéressantes. Cependant, elles ne seront pas exploitées, préférant rester dans les sentiers balisés du genre. Sait-on jamais, on aurait pu avoir une touche de modernité…Les personnages sont des stéréotypes insipides. Si les acteurs sont bons, c'est indépendamment les uns des autres. Ensemble, ça ne fonctionne pas ! Park Min Young est dans son rôle de confort, pourtant, elle n'apporte rien de nouveau par rapport à ce qui a déjà été vu et fait par elle. Go Kyung Po et Kim Jae Young peinent aussi avec leurs personnages, ils ne sont jamais attractifs et ne semblent pas capables de trouver la meilleure approche pour se montrer charmants.
Et comment oublier Wu Gwang Nam… Si Kang Hyung Suk offre une bonne performance, les scénaristes ont préféré le diaboliser plutôt que d'amener une pointe de modernité et d'ouverture d'esprit. Et oui, c'est plus facile d'accuser un homme d'être un mauvais fils pour la simple raison qu'il refuse de se marier parce qu'il est gay. Quel fils égoïste !
La romance est écrite avec fainéantise. Le pseudo triangle amoureux n'existe pas, d'ailleurs il n'est pas de grand intérêt. Le rythme est mauvais et l'attraction romantique est absente. Comment mentionné ci-dessus, une comédie romantique sans comédie et sans romance.
Mais la morale… Vivre votre vie ? Être heureux ? Ne soyez pas insultants, je vous prie. Tout ceci est surfait. Votre bonheur ne fait pas le poids face aux apparences. Ne soyez surtout pas vous-même, conformez-vous aux attentes de la société, même si cela implique de renier qui vous êtes vraiment.
Bref.
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Assaisonnement tout en douceur...
Il ne faut pas en attendre toute une histoire construite et complète. Au contraire, sans réelle prétention, l'intrigue est légère et suit gentiment son cours avec un format court (neuf épisode d'en moyenne huit minutes). C'est simple, mais avec une jolie mise en scène, une photographie lumineuse et propre ainsi que des échanges suffisants.Gongchan apporte un certain charme à son personnage avec ses sourires et sa gentillesse. Nam Kyu Hee est adorable avec sa petite bouille, bien qu'elle soit un stéréotype du genre. Mokkoji Kitchen est un projet organisé par le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme avec pour but de montrer le mode de vie et la culture coréenne autour du monde. Et bien que je ne sois pas sûre que ça montre vraiment quoique ce soit, cela n'enlève en rien le petit charme qu'il dégage.
En bref, c'est une histoire croute, avec une touche romantique sucrée-salée, mais aussi avec tous les bons éléments pour trouver un bon équilibre. Un webdrama idéal afin de lutter contre une heure d'attente (dans les transports ou ailleurs).
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When the Phone Rings
12 personnes ont trouvé cette critique utile
Le téléphone a sonné, j'ai décroché...
Je n'avais pas prévu de le regarder à sa sortie, mais lors de la parution du premier épisode, je n'avais rien d'autre sous le coude, alors je l'ai lancé. C'était trop tard, mon pied était dans l'engrenage. Il ne me restait plus qu'à m'asseoir et attendre les épisodes chaque semaine.Ce n'est pas un thriller tortueux complexe, ni même un drame aux rebondissements inattendus. Il faut parfois déconnecter les neurones pour l'apprécier, et ce n'est pas si grave parce qu'il est resté engageant, malgré une perte de vitesse dans son milieu. La romance en fond apporte un fil conducteur supplémentaire. Cela dit, pour moi, When the Phone Rings tient surtout grâce à ses personnages.
Baek Sa Eon (Yoo Yeon Seok) est un personnage qui connaît un changement radical entre le premier et le dernier épisode, tout en possédant ce qu'il fallait pour briser l'écran. L'assurance, le charisme et le style. Yoo Yeon Seok livre une performance sensationnelle en tant que porte-parole du président. Un parfait mélange d'émotion et d'entrain (tant pour sa carrière que l'amour envers Hong Hee Joo). Ceci pourrait expliquer la fadeur de Hong Hee Joo (Chae Soo Bin) ? Le personnage reste passif et n'atteint jamais son plein potentiel. Chae Soo Bin est une bonne actrice, et sa performance est bonne, son personnage ne l'est pas. Cependant, le fait de signer a ajouté de la profondeur à Hong Hee Joo.
Leur alchimie est intéressante et vient créer quelques crépitements. Ils se détestent, ils se tolèrent, ils s'apprécient, ils s'aiment ? Les débuts sont curieux, mais piquants à regarder. J'ai apprécié le fait de ne pas tout miser sur la romance bien qu'une grande majorité des événements soient directement et indirectement liés au couple.
Ji Sang Woo (Heo Nam Jun) est le genre d'homme qui fait battre mon cœur. Intelligent, passionné et investi. Au-delà de sa voix parfaite, Heo Nam Jun dépeint un personnage curieux et auquel il est facile de s'attacher. J'ai aimé les doutes vis-à-vis de lui, mais aussi ce naturel dans son regard et ses sourires sont, encore une fois, des récompenses. Na You Ri (Jang Gyu Ri) est une présentatrice rayonnante et chaleureuse. Fan incontestée de Baek Sa Eon, elle amène une touche de fraîcheur dans un monde politique terne. Jang Gyu Ri dépeint un personnage plein de vie avec de belles émotions. Leur relation est naturelle avec une alchimie plus douce et délicate, mais pas moins puissante. J'ai adoré les voir enquêter ensemble, se partageant l'enthousiasme et l'affection tout en subtilité.
Pour finir sur le casting, il est difficile d'ignorer Park Jae Yoon. L'acteur est stupéfiant par la façon dont il s'est approprié son personnage. Je pense que les scènes où les émotions le submergent au point d'en perdre pied sont les meilleures. J'espère sincèrement le revoir dans un nouveau drame avec tout autant d'intensité.
Vers son milieu, l'histoire se répète avec un schéma récurrent. Pour cette raison, il connaît une longue faiblesse, mais repart bien sans que cela n'ait autant d'excitation que les premiers épisodes. En revanche, le dernier épisode me laisse perplexe. Ce n'était pas nécessaire, mais je ne vais pas non plus chipoter dessus, il me suffit de l'ignorer.
En bref, When the Phone Rings est un très bon drama qui aurait pu être encore meilleur s'il avait fait des choix différents. Cependant, cela n'enlève en rien le plaisir que j'ai eu de le regarder et les frustrations de devoir attendre les épisodes suivants chaque semaine, le tout avec une photographie ravissante, une belle mise en scène et un casting excellent.
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Suis-je toujours ton ami ?
Les productions de Netflix ne sont pas mes préférées, mais le casting m'a vendu du rêve. De même quant aux grandes lignes mêlant amitié et confrontation sur fond d'invasion japonaise.Uprising raconte l’histoire de deux amis d’enfance coréens issus de classes différentes qui se sont déchirés et sont devenus ennemis. Les parties du film se distinguent les unes des autres, tout en ayant un montage qui rappelle l'avancée de l'histoire. Malgré l’invasion japonaise et sa sombre histoire de nez coupés, il est intéressant de voir la façon dont le brasier a dévoré l’intérieur du peuple coréen, mettant aussi à mal l’amitié des deux amis.
Les scènes de combat sont efficaces, menées par Gang Dong Woo, Park Jeong Mon et Jung Sung Il. J'attendais de voir ce trio s'affronter, épées en main, et c'est ce qui est arrivé dans des scènes dynamiques et sanglantes. Gang Dong Woo et Jung Sung Il font partie de mes acteurs préférés, j'en attendais tout au spectacle, et je l'ai obtenu. L'ensemble du casting est excellent - personnages principaux, secondaires et figurants.
En revanche, il est dommage de voir le film délaisser des idées intéressantes, notamment celles autour du roi Seonjo (Cha Seung Won), qui m'a souvent donné l'impression d'être une autruche aux portes d'une folie subtile. De plus, j'ai trouvé un manque de profondeurs (et d'inspiration) quant aux dialogues.
Bref, ce n'est pas un film que j'ai envie de revoir une seconde fois. Et bien que l'histoire n'atteigne jamais son plus haut niveau, le film sait rester entraînant, sur fond d'invasion japonaise et de révolte du peuple. Le tout avec des scènes de combats pleine d'action, dont une scène finale superbe, malgré une fin en demi-teinte.
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I Feel You Linger in the Air: Uncut Version
4 personnes ont trouvé cette critique utile
BL historique d'une délicate sensibilité. Coup de cœur dans les années 20 !
Dans les BL thaïlandais, c'est celui que j'attendais le plus cette année. L'idée de changer de décor et de plonger dans les années 20 avait piqué mon intérêt. Et quel plaisir !Le cœur brisé, Jom (Non Chanon Santinatornkul) est victime d'un accident de voiture. À son réveil, il se retrouve au bord de la rivière de Chiang Mai en 1927. Paumé, les ennuis lui collent à la peau alors qu'il tente d'assembler les pièces du puzzle afin de comprendre comment il est arrivé ici. Afin de se protéger, il prétend n'avoir aucun souvenir et se retrouve être embauché comme serviteur. Non Chanon Santinatornkul a fait un travail remarquable tout au long de l'histoire pour dépeindre un personnage d'une grande douceur aux émotions à fleur de peau.
Face à lui, Khun Yai (Bright Rapheephong Thapsuwan). Pour moi, Khun Yai est le personnage idéal pour contraster avec Jom. Khun Yai est plus sauvage, ce qui vient créer un bel équilibre avec la douceur de Jom. J'ai notamment aimé la façon dont il est tombé amoureux. D'abord curieux, puis intrigué et profondément amoureux. Bright Rapheephong Thapsuwan délivre un performance franche aux sentiments multiples.
Leur relation est magnifique. L'amour est là, il tourbillon, taquine et fait s'envoler une nuée de papillons. La romance est mature avec des sentiments francs et purs, tandis qu'elle prend son temps. Le cheminement est doux, lent et juste et sans aucun doute une des plus belles romances portées à l'écran cette année. J'ai aimé la pudeur de la relation et le fait de ne pas tomber dans une multitude de scènes intimes qui n'apportent rien à l'histoire. Au contraire, le temps est un moteur entraînant dans leur relation (avant et après qu'ils aient partagé leurs sentiments).
Le reste du casting est très bon. Tous les personnages sont liés, un point intéressant et bien amené. Ils ne le sont pas pas directement, mais indirectement. C'est un détail plaisant, et cela permet aussi de ne pas s'encombrer de personnages inutiles.
Malgré tout, la temporalité est un léger problème tout au long des épisodes. Entre deux actions, un certain temps se passe sans qu'on ne sache le temps écoulé. On comprend facilement comment tout s’axe, mais il manque quelques détails pour saisir toutes les subtilités. De plus (et à mon plus grand regret), le final laisse un goût de facilité flotter dans l’air, et la scène post-générique est à la fois curieuse et amusante. De plus, le drama existe en deux versions. Je recommande la version UNCUT, car plus généreuse sur son intrigue et son développement.
En bref, sur fond d’amour maudit avant l’heure, l’ambiance, les décors et les costumes nous plongent dans une Thaïlande passée avec une bande son mesurée qui vient finir de sublimer l’ensemble. Coup de cœur !
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An Ancient Love Song
4 personnes ont trouvé cette critique utile
Cette critique peut contenir des spoilers
Une histoire d'amour intemporelle...
Il y a quelque chose d'incroyablement romantique dans le fait d'aimer une personne du début à la fin. An Ancient Love Song remonte dans le temps afin de rétablir des vérités ignorées. Derrière ce drama au petit budget se cache une belle histoire d’amour qui vit et s’anime au fil du temps.C'est une production modeste qui n'a pas à rougir pour autant. Derrière son faible budget, l’implication de toute une équipe se ressent dans chaque plan. Les personnages connaissent une bonne base et si la chronologie est déroutante de temps à autre, le travail des acteurs n’est pas en reste. Zhang Ya Qin était merveilleuse et impériale dans son rôle, peu importe les moments. Quant à Guo Jia Nan, on sent l'acteur s'améliorer au fil du drama. Les acteurs secondaires sont également tous bons, tout comme le doublage de qualité.
À mes yeux, c'est un des meilleurs dramas possédant une romance torturée aussi belle. On peut voir quelque chose de beau dans la tragédie. D'ailleurs, il n'est pas rare que les plus belles histoires d'amour se terminent mal. Contrairement à Legend of the Phoenix (2019) où les personnages devaient souffrir dans l'unique but de souffrir, ici les choses sont différentes. S'aimer n'est pas possible et pourtant, les sentiments qu'ils éprouvent l'un pour l'autre sont bien là. Et c'est ce qui donne tout son intérêt à l'histoire. Peu importe que leur amour ne puisse s'épanouir réellement, ils s'aiment et acceptent cette souffrance sans jamais en douter.
La chronologie joue sur une inversion du temps (un choix que j’ai rarement vu). L’intrigue est jolie à suivre, on change le destin de plusieurs personnages afin de rétablir une vérité ignorée. Il faut un moment pour correctement placer les personnages dans le temps. Chaque fois que Shen Bu Yan retourne dans le passé, il retourne plus loin dans le temps.
Bref, avec son petit budget, An Ancient Love Song est la preuve qu'une équipe passionnée peut livrer de belles choses.
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Cette critique peut contenir des spoilers
Casting solide, mais intrigue trop facile
Basé sur le roman de Akira Shiga (que je n'ai pas lu), je reconnais une certaine déception quant au film qui manque cruellement de corps pour devenir haletant.Malgré un casting solide, cela ne reste qu'une flamme timide qui peine à se démarquer du reste.
Im Si Wan incarne un tueur méthodique et dépourvu d'empathie qui cultive le silence comme la mort. Parfois, il passe pour un fou. Une idée qui avait de quoi fonctionner, mais qui est mal amenée et perd tout son intérêt. En réalité, c'était plus simple de mettre ses actions sur le compte de la folie plutôt que de lui donner un réel fond.
Chun Woo Hee prend les traits de la ravissante Lee Na Mi. Elle aime passer du temps avec ses amis, c'est une acharnée de travail et bien évidemment, elle utilise son téléphone en permanence. Le genre de personnage simple et sans chichi, cependant, elle ne semble pas capable de tirer des leçons de ses mésaventures. Peu importe le nombre d'ennuis qu'elle connaît, elle ne se remet jamais en question.
Pour finir, Kim Hee Won dans la peau de l'inspecteur Woo Ji Man. Là aussi, aucune prise de risque avec le détective usé qui s'implique corps et âme dans une affaire pour oublier la culpabilité qui le ronge. Parfois regardé de travers, il est pourtant le seul capable de mettre le fin mot de l'histoire etc.
En soit, si les personnages ne sont pas originaux, les interprétations le sont, et c'est ce qui empêche le film de complètement tomber dans le gouffre.
En bref, Unlocked n'est pas un mauvais film, mais il ne sort pas des sentiers battus. Il possède tous les codes du thriller, mais rien ne le fait devenir stressant. Cependant, il aura le mérite de rappeler les dangers du numérique lorsqu'on s'y attend le moins.
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On en avait pas besoin, mais il fait du bien
Dans le fil de discussion, j'ai vu quelqu'un comparer ce BL au fait de manger une glace en fin de journée. Ce n'est pas quelque chose de nécessaire, ce n'est pas comme si on en avait besoin, mais on sait qu'un va apprécier cette sucrerie glacée. Et bien, c'est exactement la meilleure façon, pour moi, de décrire ce drama.Il n'est pas original. Il n'est même pas travaillé plus que nécessaire. Pourtant, il donne quelques moments mignons tout en apportant son petit lot de réconfort. Ce même réconfort qui donne le sourire avec ses scènes faciles et courtes.
Les clichés sont au rendez-vous, notamment un triangle amoureux bancal qui ne sert qu'à faire avancer la relation. Un couple secondaire est également présent et prend un certain temps d'écran, sans qu'il ne trouve de réel intérêt à mes yeux. Les acteurs sont bons avec des scènes sympathiques, bien que le dernier baiser n'ait pas une très jolie mise en scène.
Bref, un tranche de vie simple, rapide et suffisant.
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Un des drames les plus touchants de cette année...
Si You Raise Me Up n'est pas exempt de défauts, mais il fait sa place en possédant un rythme idéal ainsi qu'une belle émotion au travers de ses thématiques.Un homme vulnérable rencontre des difficultés sur plusieurs aspects de sa vie. Dont un particulièrement sensible, sa virilité. Ce que Yong Shik ignore, c'est que son médecin n'est autre que Ru Da, son premier amour…
Le roi de ce drame, c'est naturellement Yong Shik qui apparait tout de suite comme un homme sympathique et gentil, mais paumé. Il accuse les échecs comme une second peau et est incapable d'échanger avec une femme. Il se voit comme un raté et cela impacte tous les aspects de sa vie : professionnelle, personnelle et intime. Yoon Si Yoon dépeint un personnage aux émotions multiples. De son visage à sa coiffure en passant par sa gestuelle et sa posture, l'acteur offre une performance touchante et émouvante.
Si le drame ajoute une touche d'humour ici et là, il n'en devient jamais bêtement grossier, réducteur ou moqueur. Au contraire, les choses sont abordées avec légèreté, mais sérieux avec quelques pointes d'humour. Derrière sa thématique, le drame se révèle réconfortant et chaleureux. Son format de 8 épisodes permet d'avoir une histoire rythmée et mesurée tout en évitant la fin précipitée ou, au contraire, des longueurs. Parfois, on pointe du doigt un manque d'éthique professionnelle, mais cela n'empêche par ce drame d'être franchement bon et honnête.
En bref, You Raise Me Up est une comédie à la fois sexy et amusante qui met en son centre un sujet tabou avec confiance et respect.
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Intrigue en fuite dans l’ère Joseon...
Pour moi, Idol Romance est aux dramas BL coréens ce que GMMTV est aux BL scolaires thaïlandais : sans surprises malgré de bonnes idées. Généralement, on sait à quoi s'attendre, il est donc facile de ne pas trop élever ses attentes. Et pourtant, ils arrivent quand même à être décevants...Tinted with You avait un fort potentiel, mais se révèle extrêmement simple dans son intrigue et ses personnages. Je n'ai rien contre les histoires faciles, au contraire. Cela dit, le scénario n'a jamais essayé de faire plus, donnant lieu à des scènes qui se suivent avec des personnages fades, et parfois trop gênés pour jouer correctement. Avec en plus des scènes qui se répètent. Les décors sont minimes, les costumes sont corrects et c'est tout.
Est-il le pire KBL ? Non. Cependant, il n'y a pas grand chose à voir, si ce n'est un bruit de fond d'une petite heure.
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Secrets Happened on the Litchi Island
5 personnes ont trouvé cette critique utile
Un été et des litchis fraîchement cueillis…
L'été, ça passe toujours trop vite. Souvent, cette période nous laisse l'impression de ne jamais avoir terminé toute la liste de choses à faire (encore faut-il que cette liste existe). Traîner au bord de la piscine, se promener en vélo, déguster de délicieux fruits frais à toute heure de la journée, râler contre les coups de soleil, partager de longues conversations lorsque le soleil se couche, se murmurer des secrets tard dans la nuit.Et puis, il y a ces étés... Ceux qui ont l'air de ressembler à tous les autres, mais qui amène avec lui une nouvelle aventure, l'amour. Cet été-là, il est magnifique, tandis qu'il balance entre la douceur et l'amertume du litchi. Une rencontre, une amitié, une complicité. Des sentiments qui naissent, mais pourront-ils survivre au-delà d'un été ? Les acteurs sont bons, notamment le duo principal qui se découvre au rythme des journées, se rapprochent et s'épanouissent. Xiao Zhi et Chen Li deviennent le point de gravité de l'autre.
La photographie est intimiste et ravissante. C'est franc et brut, plein de caractère et d'une infime douceur. En revanche, les sous-titres sont trop petits. Tout comme la police d'écriture principale. Je peux comprendre ces choix sur le plan esthétique, mais en pratique, ça ne convient pas (une erreur mineure, malgré tout).
En bref, si vous aimez les drames à petit budget, mais réalisés avec toutes les bonnes intentions du monde et d'un œil qui se veut au plus proche, alors il ne fait aucun doute que Secrets Happened on the Litchi Island sera capable de secouer votre cœur.
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Gomme et quiproquo…
Kieta Hatsukoi est le genre de drama au pouvoir d'attraction inexplicable. À peine avais-je commencé que j'étais dans le filets, attendant la semaine suivante.J'ai eu le sentiment de revenir aux JBL classiques. Ceux aux scénarios pas très originaux, mais avec de chouettes personnages, de bonnes ondes et une poésie propre au Japon.
Aoki (Michieda Shunsuke) est adorable en tant que lycéen maladroit. Ses expressions sont extrapolées, tout en accentuant davantage cette maladresse si caractéristique du personnage. Il a l'art et la manière de mettre les pieds dans le plat, décuplant l'attachement pour lui. Derrière ses moues, c'est un personnage qui manque d'un léger développement, mais l'acteur parvient à rester juste.
Ida (Meguro Ren) est tout le contraire d'Aoki. Charmant et de peu de mots, il semble désintéressé de tout et tout le monde, mais lorsqu'il s'attache à quelqu'un, il donne tout ce qu'il peut. Sa curiosité envers Aoki est jolie à suivre. Tout comme Aoki, son personnage manque de profondeur, mais Meguro Ren livre une bonne performance.
Hashimoto (Fukumoto Riko) et Aida (Suzuki Jin) sont des renforts qui pourraient tout aussi bien avoir leur propre histoire. Les deux acteurs ont livré de belles performances.
Derrière sa romance scolaire, Kieta Hatsukoi aborde aussi les inquiétudes et les doutes qui vont avec sa thématique. Les craintes, les questions et le regard porté par la société quant au fait d'aimer une personne du même sexe. S'il n'est pas parfait, le fait d'aborder ces questions apporte du réalisme à l'histoire, mais surtout à ses personnages.
En bref, malgré un final précipité (et légèrement décevant), Kieta Hatsukoi est un JBL adorable et sûrement l'un des plus mignons de cette année.
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L'ennui...
Abandonner un drama ne me gêne pas. Le plus souvent, j'abandonne sans y réfléchir à deux fois. Mais devant la popularité de ce drame, une partie de moi voulait comprendre son succès. Ai-je trouvé la réponse ? Non. Ai-je perdu mon temps ? Oui.Malgré un démarrage prometteur, le drama souffre d’un cruel manque d’originalité sur le plan médical. Des tumeurs et cancers en nombre indécent et c'est tout. Que la FL soit médecin ne change rien non plus.
Mi Ka (Sandra Ma) est une chirurgienne qui se retrouve envoyée aux urgences pour une quelconque raison. C'est le parfait gentil médecin aux qualités incroyables, mais que ses collègues ignorent. Soyons honnêtes, n'est pas Dr House qui veut. L'actrice joue son rôle sans apporter quoique ce soit au personnage. Wing Ke Lie (Bai Jing Ting) est membre d'une unité du SWAT. C'est un gars sympathique et clairement belle gueule dans ses overcoats, mais ça ne va pas plus loin. Pour avoir vu l'acteur dans d'autres œuvres, il est agréable, cela dit, il n'a jamais vraiment chamboulé l'écran de mon point de vue. Les personnages sont liés par un passé commun qui avait un fort potentiel. Serait-il exploité ? Nope ! À peine arrivé, l'événement est jeté dans la poubelle et oublié.
You Are My Hero, c'est quarante épisodes de quarante-cinq minutes chacun, et qu'est-ce que c'est long quand rien ne se passe. Je cherche encore le "super original" que j'ai croisé quelque part entre deux reviews. Les scènes sont toutes les mêmes et se suivent au point de se demander si elles ont un intérêt aussi minime qu'il puisse être.
La romance est digne d'une école maternelle. Déjà, il va falloir s'armer d'une patience de tous les diables pour qu'elle se concrétise vraiment. Et lorsqu'elle est là, c'est enfantin. Je n'ai pas vu des adultes, mais des gamins. Au début, ça pouvait être mignon, mais après, c'est seulement devenu ridiculement gênant. Quant à la romance secondaire, je n'y ai trouvé aucun intérêt.
Pour finir, la Chine est capable d'habiller les ML avec classe et élégance. Mais ça se passe comment pour les FL ? Non parce qu'entre les tenues peu flatteuses et moches et les cheveux mal coiffés, avec une meilleure amie à la pointe de la mode…
Bref, j'ai essayé de comprendre la raison de sa popularité, mais j'ai échoué. YAMH est, à mes yeux, un drame décevant où rien ne se passe avec, en prime, une romance digne d'une amourette entre enfants de primaire.
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Love to Hate ALL Men!
Honnêtement, j'imaginais une comédie romantique typique avec deux personnes qui se détestent et finissent par tomber amoureuses. Belle erreur… Love to Hate You accuse les hommes de tous les maux, tandis qu'ils sont incapables de faire preuve de savoir-vivre et de respect. Une triste représentation dans un drama qui tente de prôner la réussite et l'indépendance des femmes.Les personnages sont inintéressants pour la plupart, mais la palme revient à la FL, Yeo Mi Ran. C'est une femme antipathique, insupportable et hypocrite qui se voit comme une femme mature et honnête. C'est une pseudo-avocate qui provoque volontairement la chute d'un homme parce qu'elle a entendu une phrase à la dérobée. C'est vrai que le contexte est surfait de nos jours. Cependant, se considérant comme la personne la plus intelligente de ce drame et pouvant sentir les mauvaises personnes (aka tous les hommes) à la ronde, elle peut parfaitement comprendre ce que ML voulait dire, pas besoin du fameux contexte…
Love to Hate You place son intrigue dans un monde où les hommes sont des merdes et les femmes des personnes formidables. Si le drama avait été parodique, aucun doute qu'il aurait été hilarant. Pourtant, il est abordé avec tellement de sérieux qu'il est devenu, pour moi, un problème dès le premier épisode. Pour en faire briller un, on écrase l'autre. Vraiment, on en est encore là ? En 2023 ?
C'est vrai, la femme n'a jamais été l'égale de l'homme, et c'est révoltant. Or, je me demande si nous avons vraiment besoin de ce genre d'histoires avec de tels personnages ? En aucun cas cela ne défend la cause, au contraire ! J'adore les drames aux femmes fortes. Pas seulement parce que je suis une femme, mais parce que c'est toujours rafraîchissant de voir des FL rendre la monnaie de leur pièce aux ML. Ou déjouer des manigances avec subtilités de la belle-mère ou de la fausse meilleure amie. Notamment lorsqu'elles ne ressentent pas ce besoin de s'exposer et qu'elles font preuve d'humilité. Oui, j'adore ces femmes-là. Dignes et défenseuse de la cause féminine. Mais des femmes comme Yeo Mi Ran ? Non ! Voir des drames où les femmes entassent et humilient les hommes et où ces derniers deviennent les responsables de tous les malheurs du monde, c'est non.
La société doit évoluer. Cela dit, elle est supposée le faire d'une main unie et non au détriment d'autrui.
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Dynamique familiale dans un drame mêlant action et arts martiaux
Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu plaisir à voir une série d'arts martiaux. J’ai grandi avec les films des Trois Ninjas, ceux avec Bruce Lee et de Jean-Claude Van Damme. Une partie de moi reste nostalgique des œuvres incluant des ninjas, parce qu'elle me rappelle les vacances chez mes grands-parents. Ma grand-mère m'attendait toujours avec la trilogie des Trois Ninjas sous le coude. Donc, je pense qu'une partie de cet avis ne sera pas totalement impartial.Rapidement, on découvre la famille Tawara. Une famille de shinobis légendaire qui n’exerce plus depuis six ans. La maison Tawara se compose du père Souichi Tawara (Eguchi Yosuke) et de la mère Yoko Tawara (Kimura Tae). Du fils aîné Gaku Tawara (Kora Kengo) et du second fils Haru Tawara (Kaku Kento). Vient ensuite la sœur cadette Nagi Tawara (Makita Aju) et la grand-mère Taki Tawara (Miyamoto Nobuko). On comprend que certains membres de la famille ne sont pas vraiment d'accord dans le fait d'arrêter d'être des shinobis pour devenir une famille ordinaire. D'autant plus que le petit dernier de la famille (âgé d'à peine 8 ans) ne cesse de se questionner, notamment sur l'agencement de sa maison.
La plupart des films d’arts martiaux possède une fibre familiale importante. De ce fait, la famille Tawara est le cœur de House of Ninjas. Si en apparence chacun fait son bout de chemin, ils ont tous des blessures. Ces mêmes blessures qu’ils tentent de garder au fond d’eux. C’est ainsi qu’on nous place en pleine lumière un deuil qui n’a jamais vraiment eu lieu. Les non-dits sont forts, tandis que l’intrigue se tisse. D’ailleurs, cet aspect famille est renforcé par un casting exceptionnel. La dynamique familiale est d’un tel niveau que chaque performance en est renforcée.
Les shinobis dans un Japon moderne est une idée incroyable, notamment lorsqu’ils sont actifs de la société. La famille Tawara répond à de nombreuses règles (ne pas manger de viande, ne pas aimer sans permission…). On peut y voir un fonctionnement archaïque que Dave Boyle a su intégrer de façon moderne tout en donnant à l’ensemble cohérence et fluidité.
Par ailleurs, les scènes de combat sont soignées qu’on peut l’espérer. C’est vif et entraînant avec des chorégraphies parfaitement exécutées. Elles sont visibles avec un fond sonore qui vient rehausser l’ensemble. Si certains points de l’intrigue ne surprennent pas, son dynamisme nous garde accroché jusqu’au bout.
Netflix a gardé une ouverture pour une seconde saison, sans réelle surprise. Et c'est compréhensible avec ces huit épisodes entraînant avec une photographie sublime et des personnages fascinants.
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